Mickaël (TSI : 2008-2010)

Lycée Mendès France (Epinal), Bac STI-GMat – Faculté

Je proviens d’un BAC STI Génie des Matériaux au lycée Pierre Mendès France à Epinal. J’ai intégré ma première année de prépa TSI au début de l’année scolaire 2008-2009. J’ai choisi tout particulièrement la prépa car je ne savais pas trop dans quoi me spécialiser… Je suis donc resté dans la filière générale.

Je dois dire que lorsqu’on passe d’un bac technologique à la prépa TSI, le rythme de travail est beaucoup plus sévère ! Mais ce mode de travail nous forme à être plus productif en un temps moins important qu’au lycée, etc… Mais avec du recul, ça m’a beaucoup apporté pour mes études aujourd’hui, je m’en sors mieux et j’arrive à être plus efficace en cours-TDs et en TPs…

Je n’ai pas obtenu d’école, j’ai continué en Faculté des Sciences à Vandoeuvre-Les-Nancy directement en 3ème année de licence du Génie Civil. J’ai suivi des cours de mécanique (des structures, d’analyse des structures et de la stabilité des structures pour des bâtiments (essentiellement des calculs de moments, de flèches, etc…), du solide, des milieux continus, des sols et des fluides), de matériaux (métalliques, organiques,…). Là, je suis actuellement en 1ère année de Master en Génie Civil, on y retrouve une grande majorité des cours en 3éme année de licence… On étudie aussi sur des logiciels informatiques tels que ABACUS, MAPLE, FLUENT et ROBOT.

Actuellement, je n’ai pas encore d’idées précises sur mon avenir professionnel… Mais je pense plus m’orienter dans le domaine des matériaux, notamment la conception, enfin ça reste encore en suspend!

Jessy (TSI : 2008-2010)

Bac STI-GE – Centrale (Nantes)

J’ai intégré les classes Prépa après un bac STI génie électrotechnique. Ce qui m’a poussé à faire ce choix se sont mes professeurs qui me l’ont conseillé. Je voulais intégrer un école d’ingénieurs mais je ne savais pas laquelle, j’ai appris que les classes prépa nous laissaient un grand nombre de possibilité de poursuivre ses études d’ingénieur ou autre. Pour réussir il faut, comme pour tout, un minimum de travail. Pour ma part, j’ai réussi à intégrer, par défaut l’Ecole Centrale de Nantes, personnellement je voulais intégrer l’INSA à Lyon mais ils ont refusé mon dossier. J’ai donc seulement passé le concours centrale-supélec. 
Aujourd’hui je suis donc en deuxième année à l’Ecole Centrale de Nantes où je suis une formation en alternance, je suis apprenti à EDF. Cette formation, qui dure 3 ans comme pour une formation classique post-prépa, me convient bien car elle me laisse une certaine autonomie et me permettra d’obtenir le même diplôme que les autres élèves, qui suivent une formation « classique », sauf que j’aurai acquis 3 ans d’expérience dans le monde du travail.
Avec le recul, je peux dire que les classes prépa m’ont beaucoup apporté, je suis content d’avoir fait ce choix, et même si je n’ai pas intégré l’école que je voulais au départ, il toujours une autre possibilité.

Mathieu (TSI : 2007-2009)

Lycée Louis de Cormontaigne (Metz), Bac STI-GE – ENSAM

Après avoir fait un BEP Électrotechnique, j’ai intégré une première d’adaptation pour revenir en filière générale, en BAC STI Électrotechnique, au lycée Louis de Cormontaigne à Metz. Je suis entré en Prépa TSI à Louis Vincent en Septembre 2007.

Venant, à la base, d’une filière technologique, la prépa TSI fut une très bonne formation. En effet, elle fournit des enseignements parfaitement adaptés aux élèves venant de STI, tout en assurant les connaissances nécessaires à la réussite des concours CCP et Centrale-Supelec. La charge de travail est non négligeable, mais la formation est intéressante. C’est en TSI que j’ai pour la première fois eu l’impression de dépasser la relation frigide Enseignant/Élève, dès le début, on nous fait comprendre que la réussite ne tient qu’à nous, mais que les professeurs sont là quelle que soit la demande. Cela incite à s’investir vraiment, et cette relation d’échange instaure une bonne ambiance de travail. En TSI ce ne sont plus les profs qui courent après les élèves pour avoir des résultats, mais l’inverse. La prépa restera pour moi les deux années les plus productives, pédagogiquement parlant, de ma scolarité.

A l’issue des concours, j’ai décroché les Arts et Métiers Paristech (ENSAM), 6ème école d’ingénieur de France ! Cette école, à dominante mécanique, dispense une formation cependant très généraliste. Elle offre une ouverture sur tous les domaines (Bureau d’études, gestion de projet, management, audit, production, finance, etc…)

En plus d’une formation solide, cette école offre de nombreux doubles-diplomes (HEC, GeorgiaTech, Berkeley, etc…) ainsi qu’un panel de cursus à l’étranger. Pour vous faire une idée des possibilités, je vous invite à regarder cette vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=fuJYFAO68QQ   
Les étudiants de la promotion 2009 de l’ENSAM d’Aix en Provence se sont retrouvés éparpillés aux 4 coins du monde pour réaliser leur stage assistant ingénieur. En plus de la très bonne formation scolaire, cette école apporte un vrai plus sur le domaine social et relationnel, un grand point fort des jeunes diplômés de notre école, qui fait la différence auprès des entreprises.

Durant ma formation, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs stages en entreprise. J’ai choisi un cursus décalé, qui me permet de faire un stage plus long (entre la 2ème et 3ème année). Je reprend donc les cours en Février 2012 (l’année est décalée d’un semestre). Je sors actuellement d’un stage de 6 mois chez SPIE Oil & gas Services, un des plus grands groupes d’électricité français, à la suite duquel, j’ai signé un CDD pour le mois de Janvier. J’y assure le poste d’assistant chef de projet, sur Kizomba Satellites, un FPSO en Angola, où j’ai passé plus de 9 semaines, période très intéressante et très formatrice.
J’y ai aussi décroché mon Projet de Fin d’Étude, projet qui s’étend sur toute la 3ème année.
J’aurai donc, à ma sortie d’école, passé près de 20 mois dans cette entreprise.

Je pense continuer dans le domaine de l’Oil & Gas, si possible dans le chantier (superviseur sur plateforme, responsable chantier, etc…)

Les Arts et Métiers m’ont permis d’expérimenter plusieurs domaines, afin de choisir ma voie. Cette école est très intéressante lorsqu’on n’est pas fixé sur son projet professionnel, car elle ne ferme aucune porte.

Andrea (TSI : 2005-2007)

Bac STI-GM – ENSIAME – Armée de Terre

Mon parcours est pour le moins atypique étant donné qu’à l’heure actuelle, je suis militaire ! 

Je vous explique : 

Je suis issue d’un BAC STI Génie mécanique obtenu en juin 2005, j’ai intégré la TSI de Metz à l’issue en septembre 2005.

J’y ai fait mes 2 années de préparation, tout s’est très bien passé, une bonne cohésion entre les étudiants et une bonne ambiance, ce qui nous aidait à travailler en groupe, notamment à préparer les oraux des examens des écoles. Je n’étais pas à l’aise dans toutes les matières, ( notamment en physique et en electrotech ! ) mais on venait tous d’horizons différents et on apportait notre pierre au travail commun. 

On s’entraidait entre mécanos, physiciens, et électriciens. 

Je garde une impression très forte de mon passage en TSI, unique étudiante entre autre chose ! Je me suis bien immergée parmi mes camarades de promos. C’est précisément à cette période de mon cursus que j’ai « appris à travailler », à organiser et synthétiser mon travail, à prendre la parole pour intervenir et défendre mes opinions, à exploiter un sujet en groupe, rassembler des idées et les présenter. Cela m’aide énormément dans ma vie de tous les jours et me donne de l’assurance dans mon emploi.

J’ai par la suite intégré l’ENSIAME (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique Automatique Mécanique Energétique) et Electronique située à Valenciennes. Les premiers mois étaient la suite directe de notre prépa TSI, à l’aise en Mécanique essentiellement, j’ai du pourtant m’accrocher en maths et en informatique, car beaucoup venaient de prépa générale, nous n’étions qu’une quinzaine de TSI sur toute la promo. 

Nous étions partis de Metz avec 6 camarades pour intégrer cette école, on s’est serré les coudes. 

Mais passés les partiels de Noël, ce fut la désillusion, une énorme douche froide pour moi. Mes résultats ne suivaient plus, sans parler de ma motivation à exercer chaque jour dans des matières qui ne m’intéressaient plus. J’ai réalisé que le métier ne me convenait pas, et que je n’aurais jamais plus le côté pratique de la mécanique que je voulais à tout prix garder dans mon emploi d’ingénieur. 

J’ai vite rebondie car il me fallait prendre une décision, pas question de rentrer à Metz les mains vides. Je me suis donc fiée à mon second projet, et je suis repartie de zéro : je suis rentrée à l’armée. 

J’ai passé l’examen d’entrée, j’ai intégré l’ENSOA de Saint Maixent, l’école nationale des sous-officiers d’active pour y apprendre le métier des armes et beaucoup sur moi-même. D’autres valeurs qui venaient compléter celles de la TSI. J’ai commencé simple soldat au début, je suis ressortie sergent 8 mois plus tard.

J’ai ensuite intégré l’ ESAM, l’école supérieure d’application du matériel, j’ai travaillé dur et j’ai utilisé toutes mes ressources de TSI pour apprendre toujours plus sur mon futur métier avec les mêmes méthodes de travail qui m’ont servi en prépa. Cela m’a valu de sortir la tête haute de cette école, à défaut d’obtenir mon diplôme d’ingénieur, j’y ai obtenu le brevet aéronautique qui fait ma fierté aujourd’hui et me permet d’exercer dans l’armée en tant que mécanicien qualifié cellule et moteur sur aéronefs. J’ai intégré le 5e régiment d’helicoptères de combat basé à Pau en travaillant sur des hélicoptères d’ancienne génération (Puma). Mon travail consiste au quotidien à entretenir et  faire des réparations sur hélicoptère pour rendre la machine disponible au plus vite, ainsi qu’à la préparer au vol, en faisant contrôles et guidage au sol. 

Je suis toujours mécanicienne au jour d’aujourd’hui, basée près de Draguignan, je viens de passer sur une nouvelle génération d’hélicoptères avec plus d’électronique et une documentation exclusivement anglaise, le dernier projet de l’Aviation Légère de l’armée de terre : le NH90.

Quand je fais le bilan de ma jeune carrière, je peux vous dire que je suis épanouie dans mon métier, j’ai pas mal bougé en 3 ans d’armée, je suis devenue complétement autonome et responsable, je compte bien passer chef d’équipe d’ici 2 ans pour m’accomplir pleinement. Ce métier m’a permis de me réaliser et je ne regrette pas mon choix, d’autant que cette décision m’a amenée à rencontrer mon mari.

Voilà donc pourquoi mon parcours n’est pas commun à mes camarades de promos, à présent ingénieurs. 

Le message que je veux apporter dans mon témoignage, c’est qu’on est libre de choisir à chaque moment la voie qu’on veut prendre du moment que l’on a les cartes en mains. La TSI m’a donné toutes les cartes, et je m’en suis servi pour rebondir dans une autre voie. Notre façon de travailler, on la conserve toute notre carrière. Et surtout ne négligez pas la langue anglaise ! C’est mon outil chaque jour et le TOEIC m’a permis de valider ma formation.

 Je souhaite bon courage aux jeunes gens de la TSI, cette voie est difficile mais on y apprend tout ! Ce fut 2 années difficiles mais extrêmement utiles par la suite.

Xavier (TSI : 1996-1999)

Lycée J.Daubié (Rombas), Bac STI-GM – ENSAIT – Centre de recherches

J’ai passé un BAC STI Génie Mécanique option A au Lycée Julie Daubié de Rombas en 1996
Je garde un excellent souvenir de la TSI, j’y trouvais l’ambiance conviviale avec les profs et entre les élèves. L’esprit de compétition n’était pas très présent, et il y avait une bonne entraide. Les débuts ont été difficiles, car les différences de niveau entre les différents Bac étaient importantes. Exemple en Physique-Chimie pour moi, et en Méca et Elec pour les autres. Mais finalement au bout de quelques mois, les choses s’étaient stabilisées. Je me souviens encore des nombreux fous-rires avec mes collègues qui venait de la même terminale que moi !!! 

J’ai intégré l’ENSAIT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles) en 5/2, alors que j’avais réussi les écrits du CCP (Concours Commun Polytechnique), mais les oraux (surtout en Maths et TIPE) m’ont tués. J’étais reçu également à l’ENI de Tours et une école de statistiques à Clermont Ferrand. J’ai préféré le Nord et Roubaix.

En parallèle avec ma troisième année d’ingénieur, j’ai passé un DEA d’Automatique Informatique Industrielle à l’Ecole Centrale de Lille que j’ai eu avec mention. (Je n’en reviens toujours pas, lol).

J’ai effectué pendant mes études un stage de 4 mois en Tunisie, et deux stages de 3 et 6 mois au centre de recherche d’EADS. Cela a été l’occasion de travailler dans l’aéronautique qui m’a toujours passionné.

Ensuite à l’issue de mon diplôme d’ingé, j’ai travaillé pendant 18 mois comme ingénieur de recherche dans un incubateur de projets innovants, où j’ai développé une combinaison de sauvetage en mer (qui intègre des systèmes de localisation et de communication embarqués). Ensuite j’ai intégré un centre de recherche Belge, où j’occupe la fonction de conseiller technologique depuis novembre 2006. Je m’occupe principalement des relations commerciales entre nos clients et nos laboratoires, dans les secteurs textile, environnement et emballage. Je visite beaucoup d’entreprises en France et au Benelux et je participe aussi à la bonne gestion de projets européens avec le BENELUX, l’Allemagne et l’Autriche.

Parallèlement à ces activités, je suis membre du CA de l’ENSAIT, en tant que Président de l’association des Ingénieurs de l’Ecole qui compte 3300 membres dans 44 pays. Cela est très enrichissant.

William (TSI : 1996-1999)

BAC STI-GE – ESIGELEC (Rouen) – Enseignant

– J’ai gardé de bonnes impressions de la TSI: 3 années chargées, beaucoup de travail, entre les kholles, les devoirs à la maison, les devoirs sur table….Bref on trime !! mais souffrances oh combien rémunératrices car les connaissances accumulées, les habitudes de réflexion acquises servent des années après la sortie de la prépa !!

Ma promo était celle de 1996-1999. Bien qu’étant le seul antillais de la classe, j’ai été très bien accueilli. L’esprit de compétition inhérent à toute classe prépa n’était pas trop présent ou du moins j’ai préféré ne pas l’entretenir !!

On a vécu des moments inoubliables; dans le désordre: la « soirée d’intégration » de la première année pour ne pas dire le biz…. (dernière ou avant dernière année avant la fameuse loi l’interdisant), la mixture à base de peinture, de papier mâché, d’œufs et je ne sais quoi d’autre  ( j’en avais partout mais vraiment partout !!!), les bizuts installés en rang d’oignons dans la salle, les sobriquets donnés à chacun de nos profs ( je ne les citerai pas ici…), inénarrable prof de maths de sup qui gardais toujours son flegme quelle que soit la situation,  le prof d’anglais, notre british surdoué, le prof de maths de spé et ses corrections de copies ( je me souviendrai toujours du bruit de son stylo sur la table lorsqu’il corrigeait nos copies, on avait toujours droit à un paragraphe toujours très éloquent sur nos « grandes » compétences en mathématiques ( j’ai gardé toutes mes copies en souvenir…), les matchs de foot ou de volley du vendredi en fin d’aprèm (défouloir extrêmement salutaire après une semaine de stress et de concentration intense). La diversité d’origine des élèves de la classe, tous différents, et pourtant pas un clash en 3 ans ! Il y avait vraiment une bonne ambiance…..et je pourrais en raconter d’autres encore… Pédagogiquement parlant, il fallait être très attentif, avoir le cerveau vif sinon on était vite largué. Il y avait beaucoup de choses à apprendre, des théorèmes , des astuces…..Les profs faisait leur job à savoir transmettre des connaissances mais malheur à qui ne prenait pas le train en marche, il était laissé au bord de la route….

– Après la TSI: J’ai intégré l’ESIGELEC de Rouen. Au bout de 3 ans j’ai eu mon diplôme d’ingé. et j’ai bossé dans un bureau d’études en hydraulique et électricité: la société EPI. Moins d’un an après, je ne m’épanouissais pas (les collègues, le boulot et la société n’étaient pas en cause…). Durant ma formation en école d’ingé, je donnais des cours particuliers bénévolement à des gamins issus de foyers en difficultés et vu les bienfaits que cela leur faisait et poussé par diverses personnes, j’ai démissionné et tenté le concours pour être prof en lycée professionnel. Poste peu envié, réputé difficile compte tenu du public concerné, je me suis lancé quand même dans l’aventure. J’exerce donc depuis 7 ans au lycée René Cassin à Noisiel et je m’y sens bien.

Benoit (TSI : 2006-2008)

Lycée Loritz (Nancy), Bac STI-GE – ENSAM

J’ai intégré la prepa TSI après avoir passé brillamment mon baccalauréat STI électronique au lycée Henri Loritz a Nancy. J’avais toujours voulu être ingénieur et donc faire le combo classe prepa + école d’ingénieur mais une erreur d’orientation m’a amenée sur la mauvaise voie a l’issue de la seconde. Ainsi, en terminant ma terminale avec d’excellent résultats, j’ai postule à cette classe préparatoire atypique. Probablement le meilleur choix de ma vie !

La charge de travail était assez élevée mais nécessaire vis a vis du niveau des concours que l’on doit passer à la fin de ces deux années. La classe de SUP est plus ou moins difficile selon l’origine de chacun: ayant eu un prof de maths très exigeant en terminale, le différence de rythme était moins élevée pour moi que pour d’autres. Généralement il y a une véritable marche entre la terminale STI et la TSI, la première heure le montre bien: « Je suis M. X votre prof de maths, on va se voir 11h par semaine. Si vous n’aimez pas les maths, il ne fallait pas venir ici. » Les deux années se sont passées sans encombre. J’étais à l’internat qui quoi que l’on puisse dire nous a permis de nous entre aider les uns les autres à la fois pour les devoirs et les concours dans la bonne humeur. Si vous hésitez entre l’internat et un appartement choisissez l’internat, vous y trouverez des personnes sur qui compter.

Les concours étaient beaucoup moins stressants que je ne me l’imaginais: les écrits se passent à Metz ce qui est un véritable avantage, tandis que les oraux se font eux sur Paris. A l’issue des écris et surtout des oraux, j’ai obtenu les Arts et Métiers ParisTech dont je viens tout juste d’être diplômé après 2 années riches en émotions et en folklore (une particularité propre aux Arts). J’ai fait ma dernière année en Écosse à Heriot-Watt University grâce aux nombreux partenariats des Arts qui m’ont permis d’intégrer le MSc Energy. Une particularité de ce master était que je pouvais choisir bon nombre de mes cours; j’en ai donc profité pour suivre des cours de pétrole ainsi que de finance en plus des autres cours traditionnels comme les énergies renouvelables. Enfin, me voila aujourd’hui avec un diplôme d’ingénieur généraliste, un master en énergie et un certificat de finance, tout ça en cinq ans.

Mon but étant de travailler en temps qu’ingénieur pour un opérateur pétrolier j’ai décidé de continuer mes études avec un MSc Petroleum Engineering a l’Imperial College London. En temps normal les Frenchies vont plutôt à l’Institut Français du Petrole (IFP School) mais j’étais bien plus intéressé par une formation en Anglais et à l’étranger, ce qui convient mieux vu mon futur type de carrière.

Je me souviens que quelqu’un m’avait dit que je regretterais la rigueur de la prépa plus tard ce à quoi j’avais rigolé, mais avec le temps il est vrai que l’on ne retrouve plus cette rigueur (dans les calculs et la manière d’enseigner) que ce soit en France ou à l’étranger et cela manque parfois cruellement.

Voila pour ma petite histoire, je suis passé d’un bac Français moyen à une université du top 10 mondial qui rivalise avec Harvard et le MIT, tout ça grâce à la TSI. N’hésitez plus, foncez !

 

Damien (TSI : 2007-2010)

Lycée Cormontaigne (Metz), Bac STI-GE – ENSIAME

A la découverte de la TSI, j’ai été impressionné par l’emploi du temps (en incluant le programme de colles) plutôt chargé. Une fois l’effet de surprise passé, on s’habitue assez rapidement à ce programme.

En première année, la charge de travail est assez importante (c’est qu’on était pas habitué auparavant…). Cependant, j’étais plutôt attentif en cours et j’essayais (personne n’est parfait) de travailler à côté que ce soit pour les colles ou les DS. De ce fait, j’ai assimilé sans trop de mal les différentes notions à savoir, même si par moment c’était un peu limite. Par rapport aux colles, j’ai trouvé le système plutôt bien dans le sens où ça nous fait travailler régulièrement, et ça permet de mettre au clair certaines notions car, du fait d’être par groupe de 3 ou 4 , ça nous permet de poser plus de questions a l’examinateur.

En deuxième année, je savais à quoi m’attendre donc plus trop de surprises. Les notions à savoir m’ont semblé toujours abordables en général. Par contre c’est vrai que l’année passe rapidement, on se retrouve vite face aux concours.

Pour ma part, j’ai fait une 5/2 tout simplement car j’ai pris les concours à la légère la première fois pensant que j’aurais une école assez simplement.

Bref, j’ai refait une deuxième année, j’ai repassé les concours et ai obtenu l’ENSIAME sur concours CCP. Mon premier souhait était d’obtenir l’ENSAM sur concours Centrale-Supelec mais bon, j’ai échoué faute d’assez de points pour passer les oraux.

Je garde de bonnes impressions de la TSI, l’ambiance générale était bonne, il y avait toujours possibilité de voir les professeurs ou des camarades pour éclaircir certaines notions floues. Personnellement, j’ai trouvé qu’on avait de bon profs, ouverts aux questions et sachant expliquer ce qui devait l’être.

Le seul point noir que j’ai en mémoire est l’administration de l’école en elle même, trop pesante pour moi par moment.

Comme je l’ai dit auparavant, j’ai donc obtenu l’ENSIAME sur concours CCP. C’est une école qui a 3 filières (plus 2 en alternance il me semble), IMS : Informatique et Management des Systèmes, MT : Mécatronique et ME : Mécanique Énergétique. C’est une école plutôt généraliste.

Moi je suis en 1ère année en ME (j’ai redoublé après quelques petits soucis.). Le premier semestre de la 1ère année est composé de beaucoup de tronc commun (Automatique, électrotechnique, résistance des matériaux…) en promotion complète. Par la suite, il y a plus de matières liées aux différentes filières. Pour la mienne, on a de la mécanique des fluides, des cours de transfert thermiques, de la thermodynamique… Enfin, comme son nom l’indique plus de mécanique et d’énergétique.

Par la suite, en 2ème et 3ème années, il y a différents modules pour se « spécialiser » dans certains domaines.

Par rapport aux stages, il y en a 2 à effectuer. Le premier en 2ème année pour la première moitié de l’année et le deuxième en 3ème année pour cette fois-ci la seconde moitié de l’année.

L’école exige pour tous les étudiants d’effectuer un séjour à l’étranger que ce soit pendant un stage ou autre. Comme toutes les écoles, pour obtenir le diplôme il faut obtenir le TOEIC (la barre fixée par l’école est de 750 points.). Il ne faut donc pas négliger l’anglais!

A part ça, l’école est située a Valenciennes dans le Nord (Il ne faut pas avoir peur , il fait moins froid qu’à Metz en général…). L’ambiance en général dans l’école est bonne, les 1A (les premières année) sont bien accueillies par les 3A, les 2A étant en stage.

Mon projet professionnel est de travailler dans la domaine du nucléaire ou le domaine de l’éolien selon les ouvertures. Bref dans le domaine énergétique. Pour le moment je n’ai pas encore vraiment démarché d’entreprises , je vais le faire pour mes stages…

Delphine (TSI : 2001-2004)

Bac STL physique option optique – ENSAIT – Groupe Chantelle

Je suis arrivée en prépa TSI sur les conseils de mes profs de terminale. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre ni ce à quoi ça allait aboutir. Je n’ai pas été déçue…  Entre les DM, les DS et les colles (khôles pour les puristes) le rythme est très soutenu. Mais ce rythme soutenu nous apprend à réfléchir vite, être organisé, à résister au stress et provoque une solidarité voire une fraternité entre les élèves. La compétition éxiste mais ne se ressent pas.

Après avoir fait une 5/2, j’ai intégré l’ENSAIT (première école d’ingénieur textile au niveau européen). L’école offre le choix entre la formation classique de 3ans avec possibilité de partir à l’étranger pour les stages et/ou un semestre et une formation par apprentissage dans une entreprise.

J’ai choisi la formation par apprentissage, pendant 3 ans j’ai donc alterné les périodes à l’école et les périodes dans le bureau d’étude de Décathlon. En tant qu’ingénieur produit, j’aidais à la mise au point des vêtements pour le cycliste : choix des matières selon l’usage prévu, contrôle qualité des prototypes et validation des produits pour la production.

Je recommande cette formation car elle permet d’appliquer concrètement ce qui est vu en théorie. De plus, la majorité des apprentis sont embauchés par leur entreprise formatrice.

Depuis la fin de mon contrat d’apprentissage et jusqu’au poste que j’occupe aujourd’hui, j’ai fait plusieurs CDD qui m’ont permis de savoir ce qui me plaisait vraiment.

En sortant de l’école j’ai intégré le groupe Chantelle (fabricant et distributeur de lingerie) en tant que responsable contrôle qualité produits finis. Je gérais un service qui contrôlait les produits arrivant des usines afin de vérifier qu’ils étaient bien vendables.

J’ai ensuite travaillé pour la marque de vêtements féminins MORGAN, j’étais ingénieur qualité matière première. Mon rôle était de tester la matière pour savoir si elle avait la qualité requise pour être utilisée dans les vêtements de la marque. J’étais aussi un support pour les problèmes qualité sur les vêtements finis.

Après cette mission, j’ai été embauchée chez Eden Park (marque de vêtements sur le thème du rugby) comme coordinatrice de production, j’étais à la fois acheteuse et responsable qualité. Je passais les commandes, négociais les prix et les délais de livraisons et en parallèle je vérifiais le bien-aller des produits et validais les prototypes pour la production.

J’ai quitté ce poste pour mon poste actuel. J’ai réintégré le groupe Chantelle en tant que responsable qualité pour toute la lingerie Chantal Thomass (sous-vêtements de luxe). Je gère la qualité des produits, des croquis jusqu’à la fin de la production en passant par la vérification du bien aller sur les prototypes. Je vais régulièrement dans les usines de production en Bretagne, au Maroc, en Roumanie et en Chine pour valider les productions.

Aujourd’hui, je suis bien loin des matières enseignées en TSI mais sans ce passage en prépa TSI je n’aurais pas le poste que j’occupe aujourd’hui.

Nicolas (TSI : 2006-2008)

Lycée Condorcet (Schoeneck), Bac STI – INSA (Rennes) – Weisang

 Après avoir obtenu mon baccalauréat STI (Sciences et Technologies Industrielles) avec la mention assez-bien (note: 13,89) au Lycée Condorcet de Schoeneck en Moselle, j’ai intégré en septembre 2006 la CPGE TSI du Lycée Louis Vincent à Metz. Mon objectif était d’intégrer une grande école d’ingénieur, à savoir, l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA).

La rigueur, la quantité et la qualité de travail exigée en classe préparatoire étant loin d’être négligeable, ces deux années d’études n’ont pas été des plus faciles. Toutefois, malgré les difficultés auxquelles il a fallut faire face, j’ai su garder mon courage et je suis arrivé au bout en intégrant l’école de mon choix.

Après la prépa et les concours, j’ai donc été reçu en 2008 à l’INSA de Rennes dans la spécialité Systèmes et Réseaux de Communication qui permet, grâce à la formation aux technologies les plus récentes, de devenir un ingénieur généraliste des télécommunications avec une polyvalence en électronique, informatique, traitement du signal, techniques de transmission et réseaux de communication.

A la fin de ma deuxième année, j’ai décidé d’effectuer un semestre d’étude en Allemagne à la RWTH de Aachen grâce au programme Erasmus. Ces six mois à l’étranger (entre septembre 2010 et février 2011) ont été très enrichissants tant sur le plan culturel que linguistique.

Au bout de six mois et ayant réussi tout mes examens, j’ai effectué mon projet de fin d’étude (PFE) à la centrale Emile Huchet de Saint-Avold sur deux tranches de production d’électricité de type cycle combiné gaz de 400 MW chacune. Mon objectif était de développer et de mettre en place un système complémentaire de supervision des deux unités. Ce PFE s’est achevé avec succès et m’a permis de découvrir le monde du travail et plus particulièrement celui de l’industrie et de la production d’électricité.

En Octobre 2011, j’ai obtenu mon diplôme de l’INSA et j’ai été embauché par la société Weisang à Sankt-Ingbert en Allemagne. Notre activité principale consiste à développer un logiciel d’analyse de données industrielle (FlexPro). Le poste que j’occupe est celui de responsable de projet. Ces projets concernent des sociétés importantes comme par exemple Bosch, Siemens, Shell, Statoil, … et consistent en l’étude et l’installation d’équipements spécialisés dans l’acquisition de données à fréquence élevée (projet actuel : acquisition à 50 kHz) ainsi qu’au développement de modules complémentaires à FlexPro permettant la visualisation et l’analyse de ces importants volumes de données.

Mon travail est donc polyvalent avec du management de projet, de la technique et de la programmation informatique. Notre projet actuel me permet de voyager régulièrement en Norvège et de participer à l’étude d’un prototype de compresseur à gaz sous-marin pour le compte de Shell, Statoil et Aker Solutions. L’année prochaine, je passerai  quelques semaines sur des plateformes pétrolières.

Pour conclure, mes études n’ont pas été faciles mais elles m’ont permis d’acquérir de nombreuses connaissances, de développer ma polyvalence, mon autonomie et mon courage (notamment en prépa) qui sont aujourd’hui des atouts dans mon travail.