Florian (TSI : 2007-2009)

Lycée Boutet de Monvel (Lunéville), Bac STI-GE – ENSAM

 Pour ma part je viens d’un bac STI électrotechnique au Lycée Boutet de Monvel à Lunéville, j’ai intégré la prépa TSI, promo 2007-2009 pour entrer à l’école des Arts et Métiers (ENSAM) où je suis actuellement en  dernière année.

Avec le recul, la prepa c’est 2 années (ou 3) assez dures à passer pour ensuite bien profiter de la vie étudiante en école d’ing. Il ne faut pas non plus croire qu’en prépa tu vas forcément bosser très dur, ça dépend des personnes, tu peux y arriver sans trop bosser ou au contraire te planter en bossant beaucoup, il faut de toute façon être motivé.
En tout les cas une fois la prepa terminée, les cours sont plus intéressants, tu étudies des trucs plus concrets ce qui n’est pas le cas dans les prépas, très théoriques, et tu te retrouves finalement au même niveau que ceux qui ont fait un bac S.

Il est également possible d’intégrer des écoles d’ing après un iut mais tu n’auras pas forcément la possibilité d’intégrer des grandes écoles comme en prépa TSI ni autant de choix d’écoles possible.

Mathieu (TSI : 2007-2009)

Lycée Louis de Cormontaigne (Metz), Bac STI-GE – ENSAM

Après avoir fait un BEP Électrotechnique, j’ai intégré une première d’adaptation pour revenir en filière générale, en BAC STI Électrotechnique, au lycée Louis de Cormontaigne à Metz. Je suis entré en Prépa TSI à Louis Vincent en Septembre 2007.

Venant, à la base, d’une filière technologique, la prépa TSI fut une très bonne formation. En effet, elle fournit des enseignements parfaitement adaptés aux élèves venant de STI, tout en assurant les connaissances nécessaires à la réussite des concours CCP et Centrale-Supelec. La charge de travail est non négligeable, mais la formation est intéressante. C’est en TSI que j’ai pour la première fois eu l’impression de dépasser la relation frigide Enseignant/Élève, dès le début, on nous fait comprendre que la réussite ne tient qu’à nous, mais que les professeurs sont là quelle que soit la demande. Cela incite à s’investir vraiment, et cette relation d’échange instaure une bonne ambiance de travail. En TSI ce ne sont plus les profs qui courent après les élèves pour avoir des résultats, mais l’inverse. La prépa restera pour moi les deux années les plus productives, pédagogiquement parlant, de ma scolarité.

A l’issue des concours, j’ai décroché les Arts et Métiers Paristech (ENSAM), 6ème école d’ingénieur de France ! Cette école, à dominante mécanique, dispense une formation cependant très généraliste. Elle offre une ouverture sur tous les domaines (Bureau d’études, gestion de projet, management, audit, production, finance, etc…)

En plus d’une formation solide, cette école offre de nombreux doubles-diplomes (HEC, GeorgiaTech, Berkeley, etc…) ainsi qu’un panel de cursus à l’étranger. Pour vous faire une idée des possibilités, je vous invite à regarder cette vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=fuJYFAO68QQ   
Les étudiants de la promotion 2009 de l’ENSAM d’Aix en Provence se sont retrouvés éparpillés aux 4 coins du monde pour réaliser leur stage assistant ingénieur. En plus de la très bonne formation scolaire, cette école apporte un vrai plus sur le domaine social et relationnel, un grand point fort des jeunes diplômés de notre école, qui fait la différence auprès des entreprises.

Durant ma formation, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs stages en entreprise. J’ai choisi un cursus décalé, qui me permet de faire un stage plus long (entre la 2ème et 3ème année). Je reprend donc les cours en Février 2012 (l’année est décalée d’un semestre). Je sors actuellement d’un stage de 6 mois chez SPIE Oil & gas Services, un des plus grands groupes d’électricité français, à la suite duquel, j’ai signé un CDD pour le mois de Janvier. J’y assure le poste d’assistant chef de projet, sur Kizomba Satellites, un FPSO en Angola, où j’ai passé plus de 9 semaines, période très intéressante et très formatrice.
J’y ai aussi décroché mon Projet de Fin d’Étude, projet qui s’étend sur toute la 3ème année.
J’aurai donc, à ma sortie d’école, passé près de 20 mois dans cette entreprise.

Je pense continuer dans le domaine de l’Oil & Gas, si possible dans le chantier (superviseur sur plateforme, responsable chantier, etc…)

Les Arts et Métiers m’ont permis d’expérimenter plusieurs domaines, afin de choisir ma voie. Cette école est très intéressante lorsqu’on n’est pas fixé sur son projet professionnel, car elle ne ferme aucune porte.

Benoit (TSI : 2006-2008)

Lycée Loritz (Nancy), Bac STI-GE – ENSAM

J’ai intégré la prepa TSI après avoir passé brillamment mon baccalauréat STI électronique au lycée Henri Loritz a Nancy. J’avais toujours voulu être ingénieur et donc faire le combo classe prepa + école d’ingénieur mais une erreur d’orientation m’a amenée sur la mauvaise voie a l’issue de la seconde. Ainsi, en terminant ma terminale avec d’excellent résultats, j’ai postule à cette classe préparatoire atypique. Probablement le meilleur choix de ma vie !

La charge de travail était assez élevée mais nécessaire vis a vis du niveau des concours que l’on doit passer à la fin de ces deux années. La classe de SUP est plus ou moins difficile selon l’origine de chacun: ayant eu un prof de maths très exigeant en terminale, le différence de rythme était moins élevée pour moi que pour d’autres. Généralement il y a une véritable marche entre la terminale STI et la TSI, la première heure le montre bien: « Je suis M. X votre prof de maths, on va se voir 11h par semaine. Si vous n’aimez pas les maths, il ne fallait pas venir ici. » Les deux années se sont passées sans encombre. J’étais à l’internat qui quoi que l’on puisse dire nous a permis de nous entre aider les uns les autres à la fois pour les devoirs et les concours dans la bonne humeur. Si vous hésitez entre l’internat et un appartement choisissez l’internat, vous y trouverez des personnes sur qui compter.

Les concours étaient beaucoup moins stressants que je ne me l’imaginais: les écrits se passent à Metz ce qui est un véritable avantage, tandis que les oraux se font eux sur Paris. A l’issue des écris et surtout des oraux, j’ai obtenu les Arts et Métiers ParisTech dont je viens tout juste d’être diplômé après 2 années riches en émotions et en folklore (une particularité propre aux Arts). J’ai fait ma dernière année en Écosse à Heriot-Watt University grâce aux nombreux partenariats des Arts qui m’ont permis d’intégrer le MSc Energy. Une particularité de ce master était que je pouvais choisir bon nombre de mes cours; j’en ai donc profité pour suivre des cours de pétrole ainsi que de finance en plus des autres cours traditionnels comme les énergies renouvelables. Enfin, me voila aujourd’hui avec un diplôme d’ingénieur généraliste, un master en énergie et un certificat de finance, tout ça en cinq ans.

Mon but étant de travailler en temps qu’ingénieur pour un opérateur pétrolier j’ai décidé de continuer mes études avec un MSc Petroleum Engineering a l’Imperial College London. En temps normal les Frenchies vont plutôt à l’Institut Français du Petrole (IFP School) mais j’étais bien plus intéressé par une formation en Anglais et à l’étranger, ce qui convient mieux vu mon futur type de carrière.

Je me souviens que quelqu’un m’avait dit que je regretterais la rigueur de la prépa plus tard ce à quoi j’avais rigolé, mais avec le temps il est vrai que l’on ne retrouve plus cette rigueur (dans les calculs et la manière d’enseigner) que ce soit en France ou à l’étranger et cela manque parfois cruellement.

Voila pour ma petite histoire, je suis passé d’un bac Français moyen à une université du top 10 mondial qui rivalise avec Harvard et le MIT, tout ça grâce à la TSI. N’hésitez plus, foncez !