Nicolas (TSI : 2006-2008)

Lycée Condorcet (Schoeneck), Bac STI – INSA (Rennes) – Weisang

 Après avoir obtenu mon baccalauréat STI (Sciences et Technologies Industrielles) avec la mention assez-bien (note: 13,89) au Lycée Condorcet de Schoeneck en Moselle, j’ai intégré en septembre 2006 la CPGE TSI du Lycée Louis Vincent à Metz. Mon objectif était d’intégrer une grande école d’ingénieur, à savoir, l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA).

La rigueur, la quantité et la qualité de travail exigée en classe préparatoire étant loin d’être négligeable, ces deux années d’études n’ont pas été des plus faciles. Toutefois, malgré les difficultés auxquelles il a fallut faire face, j’ai su garder mon courage et je suis arrivé au bout en intégrant l’école de mon choix.

Après la prépa et les concours, j’ai donc été reçu en 2008 à l’INSA de Rennes dans la spécialité Systèmes et Réseaux de Communication qui permet, grâce à la formation aux technologies les plus récentes, de devenir un ingénieur généraliste des télécommunications avec une polyvalence en électronique, informatique, traitement du signal, techniques de transmission et réseaux de communication.

A la fin de ma deuxième année, j’ai décidé d’effectuer un semestre d’étude en Allemagne à la RWTH de Aachen grâce au programme Erasmus. Ces six mois à l’étranger (entre septembre 2010 et février 2011) ont été très enrichissants tant sur le plan culturel que linguistique.

Au bout de six mois et ayant réussi tout mes examens, j’ai effectué mon projet de fin d’étude (PFE) à la centrale Emile Huchet de Saint-Avold sur deux tranches de production d’électricité de type cycle combiné gaz de 400 MW chacune. Mon objectif était de développer et de mettre en place un système complémentaire de supervision des deux unités. Ce PFE s’est achevé avec succès et m’a permis de découvrir le monde du travail et plus particulièrement celui de l’industrie et de la production d’électricité.

En Octobre 2011, j’ai obtenu mon diplôme de l’INSA et j’ai été embauché par la société Weisang à Sankt-Ingbert en Allemagne. Notre activité principale consiste à développer un logiciel d’analyse de données industrielle (FlexPro). Le poste que j’occupe est celui de responsable de projet. Ces projets concernent des sociétés importantes comme par exemple Bosch, Siemens, Shell, Statoil, … et consistent en l’étude et l’installation d’équipements spécialisés dans l’acquisition de données à fréquence élevée (projet actuel : acquisition à 50 kHz) ainsi qu’au développement de modules complémentaires à FlexPro permettant la visualisation et l’analyse de ces importants volumes de données.

Mon travail est donc polyvalent avec du management de projet, de la technique et de la programmation informatique. Notre projet actuel me permet de voyager régulièrement en Norvège et de participer à l’étude d’un prototype de compresseur à gaz sous-marin pour le compte de Shell, Statoil et Aker Solutions. L’année prochaine, je passerai  quelques semaines sur des plateformes pétrolières.

Pour conclure, mes études n’ont pas été faciles mais elles m’ont permis d’acquérir de nombreuses connaissances, de développer ma polyvalence, mon autonomie et mon courage (notamment en prépa) qui sont aujourd’hui des atouts dans mon travail.

Sébastien (TSI : 2003-2006)

Lycée de la Communication (Metz), Bac STI-GE – INSA – Ingénieur Génie Civil

 J’ai été étudiant en TSI de 2003 à 2006.

J’ai fait un BAC STI Génie Electronique au lycée de la Communication  à Metz.
Aujourd’hui je travaille comme ingénieur en Génie Civil (service V.R.D.) pour la ville de Moulins dans l’Allier.

«  Avec le recul, je garde un très bon souvenir de ces années de prépa et je les considère comme des années très enrichissantes malgré le fait qu’elles demandent beaucoup d’investissement. La charge de travail est importante entre les cours, les colles et les devoirs mais le jeu en vaut la chandelle.

Après 3 années de TSI j’ai intégré l’INSA de Strasbourg en spécialité Génie Civil, où j’ai choisi l’option Aménagement du Territoire et Environnement. Orientée vers les travaux publics, cette formation m’a permis d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à la conduite de projets d’infrastructures de transport (routes, ponts, tunnels, …), de la conception et leur dimensionnement jusqu’à l’exécution des travaux.
Mes années d’école d’ingénieur m’ont aussi permis de réaliser quelques rêves comme séjourner plusieurs mois au Canada pour mon projet de fin d’étude et brûler les planches dans la troupe de théâtre de l’école.

Depuis mars 2011, je travaille comme ingénieur VRD (Voirie et réseaux divers) pour la ville de Moulins dans l’Allier. J’ai en charge la surveillance des travaux de rénovation ainsi que l’étude et la mise en place de nouveaux projets d’aménagement urbain. »

Xavier (TSI : 1999-2001)

Bac STL Optique – INSA (Strasbourg) – VINCI

 La TSI : beaucoup de travail mais avec le recul c’est durant ces années qu’on apprend le plus la rigueur. L’autonomie on l’apprend ensuite. Par contre il n’y a malheureusement plus grand-chose que j’ai appris en prépa qui sert aujourd’hui.

Ecole d’ingénieur INSA Strasbourg (encore Ensais quand je suis rentré en 2001). Option électricité. Beaucoup moins de travail que les années prépa évidemment, mais pas le même travail ni la même attente donc plus d’autonomie. Pas grand-chose sur le monde du travail avant l’entrée effective dans celui ci.

Formation essentiellement technique, peu d’économie et de sciences humaines. Trop peu de langues étrangères, comme bien souvent en France.

Un gouffre entre ce qu’on apprend à l’école et la suite, mais là encore, rien de neuf sous le soleil.

Le concret du quotidien actuel : responsable d’affaires dans une entreprise de TP appartenant au n°1 mondial Vinci. Consiste en la gestion de chantiers de tailles variées, financièrement et techniquement. Logique de travail quasi exclusivement basée sur le financier, ce qui minimise le rôle de l’humain. Là encore un gouffre entre les cravates grises des bureaux et les besoins réels. Cravate grise que j’ai l’honneur de porter quelques fois, ce qui enlève en partie de l’ironie à la phrase précédente.

Oui, bons souvenirs de prépa et de Louis Vincent, malgré tout l’ouverture d’une section féminine aux abords du lycée améliorerait le moral des pauvres élèves dont j’ai fait partie, sans pour autant (enfin je crois) que les résultats en pâtissent, et éviterait peut être aussi les problèmes de vue consécutifs à l’incessante vision d’un IPhone.