Xavier (TSI : 1996-1999)

Lycée J.Daubié (Rombas), Bac STI-GM – ENSAIT – Centre de recherches

J’ai passé un BAC STI Génie Mécanique option A au Lycée Julie Daubié de Rombas en 1996
Je garde un excellent souvenir de la TSI, j’y trouvais l’ambiance conviviale avec les profs et entre les élèves. L’esprit de compétition n’était pas très présent, et il y avait une bonne entraide. Les débuts ont été difficiles, car les différences de niveau entre les différents Bac étaient importantes. Exemple en Physique-Chimie pour moi, et en Méca et Elec pour les autres. Mais finalement au bout de quelques mois, les choses s’étaient stabilisées. Je me souviens encore des nombreux fous-rires avec mes collègues qui venait de la même terminale que moi !!! 

J’ai intégré l’ENSAIT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles) en 5/2, alors que j’avais réussi les écrits du CCP (Concours Commun Polytechnique), mais les oraux (surtout en Maths et TIPE) m’ont tués. J’étais reçu également à l’ENI de Tours et une école de statistiques à Clermont Ferrand. J’ai préféré le Nord et Roubaix.

En parallèle avec ma troisième année d’ingénieur, j’ai passé un DEA d’Automatique Informatique Industrielle à l’Ecole Centrale de Lille que j’ai eu avec mention. (Je n’en reviens toujours pas, lol).

J’ai effectué pendant mes études un stage de 4 mois en Tunisie, et deux stages de 3 et 6 mois au centre de recherche d’EADS. Cela a été l’occasion de travailler dans l’aéronautique qui m’a toujours passionné.

Ensuite à l’issue de mon diplôme d’ingé, j’ai travaillé pendant 18 mois comme ingénieur de recherche dans un incubateur de projets innovants, où j’ai développé une combinaison de sauvetage en mer (qui intègre des systèmes de localisation et de communication embarqués). Ensuite j’ai intégré un centre de recherche Belge, où j’occupe la fonction de conseiller technologique depuis novembre 2006. Je m’occupe principalement des relations commerciales entre nos clients et nos laboratoires, dans les secteurs textile, environnement et emballage. Je visite beaucoup d’entreprises en France et au Benelux et je participe aussi à la bonne gestion de projets européens avec le BENELUX, l’Allemagne et l’Autriche.

Parallèlement à ces activités, je suis membre du CA de l’ENSAIT, en tant que Président de l’association des Ingénieurs de l’Ecole qui compte 3300 membres dans 44 pays. Cela est très enrichissant.

William (TSI : 1996-1999)

BAC STI-GE – ESIGELEC (Rouen) – Enseignant

– J’ai gardé de bonnes impressions de la TSI: 3 années chargées, beaucoup de travail, entre les kholles, les devoirs à la maison, les devoirs sur table….Bref on trime !! mais souffrances oh combien rémunératrices car les connaissances accumulées, les habitudes de réflexion acquises servent des années après la sortie de la prépa !!

Ma promo était celle de 1996-1999. Bien qu’étant le seul antillais de la classe, j’ai été très bien accueilli. L’esprit de compétition inhérent à toute classe prépa n’était pas trop présent ou du moins j’ai préféré ne pas l’entretenir !!

On a vécu des moments inoubliables; dans le désordre: la « soirée d’intégration » de la première année pour ne pas dire le biz…. (dernière ou avant dernière année avant la fameuse loi l’interdisant), la mixture à base de peinture, de papier mâché, d’œufs et je ne sais quoi d’autre  ( j’en avais partout mais vraiment partout !!!), les bizuts installés en rang d’oignons dans la salle, les sobriquets donnés à chacun de nos profs ( je ne les citerai pas ici…), inénarrable prof de maths de sup qui gardais toujours son flegme quelle que soit la situation,  le prof d’anglais, notre british surdoué, le prof de maths de spé et ses corrections de copies ( je me souviendrai toujours du bruit de son stylo sur la table lorsqu’il corrigeait nos copies, on avait toujours droit à un paragraphe toujours très éloquent sur nos « grandes » compétences en mathématiques ( j’ai gardé toutes mes copies en souvenir…), les matchs de foot ou de volley du vendredi en fin d’aprèm (défouloir extrêmement salutaire après une semaine de stress et de concentration intense). La diversité d’origine des élèves de la classe, tous différents, et pourtant pas un clash en 3 ans ! Il y avait vraiment une bonne ambiance…..et je pourrais en raconter d’autres encore… Pédagogiquement parlant, il fallait être très attentif, avoir le cerveau vif sinon on était vite largué. Il y avait beaucoup de choses à apprendre, des théorèmes , des astuces…..Les profs faisait leur job à savoir transmettre des connaissances mais malheur à qui ne prenait pas le train en marche, il était laissé au bord de la route….

– Après la TSI: J’ai intégré l’ESIGELEC de Rouen. Au bout de 3 ans j’ai eu mon diplôme d’ingé. et j’ai bossé dans un bureau d’études en hydraulique et électricité: la société EPI. Moins d’un an après, je ne m’épanouissais pas (les collègues, le boulot et la société n’étaient pas en cause…). Durant ma formation en école d’ingé, je donnais des cours particuliers bénévolement à des gamins issus de foyers en difficultés et vu les bienfaits que cela leur faisait et poussé par diverses personnes, j’ai démissionné et tenté le concours pour être prof en lycée professionnel. Poste peu envié, réputé difficile compte tenu du public concerné, je me suis lancé quand même dans l’aventure. J’exerce donc depuis 7 ans au lycée René Cassin à Noisiel et je m’y sens bien.

Marc (TSI : 1996-1999)

Bac STI-GM – SupMeca – SOGETI

J’ai passé un BAC STI GM option Productique et je suis sorti de la TSI après une 5/2 en 1999.

A priori je pourrais dire que mes années de classe préparatoire ont été difficiles car je devais combler mes lacunes notamment en physique. Lacunes principalement liées à l’écart de programme entre les différentes filières (dans mon cas, un gros écart entre la formation STI GM et celle de STL par exemple).

Mais au final, j’en garde pour autant un très bon souvenir car je retire beaucoup de choses positives qui me servent encore maintenant :

– Ça a forgé mon caractère

– Tu apprends à résister à un stress important

– Tu apprends à te servir de ta tête

Aussi, je garde en mémoire une ambiance géniale à l’intérieure de la promo, surtout en 3/2 et 5/2. J’ai d’ailleurs encore des contacts avec certains

J’ai intégré l’ISMCM-CESTI de Paris (cela doit s’appeler SupMeca maintenant).

C’est une école généraliste très orientée mécanique et matériaux.

Pour ma part j’ai choisi l’option « production automatisée » en ligne avec ma formation STI GM.

Après mon parcours scolaire, j’ai intégré la société TNI-software (aujourd’hui Geensys membre du groupe Dassault Sysytème).

J’y étais employé en tant qu’ingénieur de test/validation logicielle. J’ai ensuite évolué vers un poste de Test manager avec notamment l’encadrement de projets offshore au Vietnam.

J’ai ensuite évolué vers un poste de support avant-vente ce qui m’a permis de voyager beaucoup (Europe, Chine, Australie,…).

En 2008, j’ai intégré la société de service SOGETI du groupe CAPGEMINI en tant que consultant test pour des missions diverses notamment dans les institutions européennes à Luxembourg.

J’avais alors en charge la rédaction des tests et l’exécution de ceux ci pour différents projets du parlement européen.

Depuis 2010, j’ai rejoins la structure de la société en tant que responsable du développement de l’activité du département « Testing services » de SOGETI Luxembourg.

Dans la cadre de cette fonction, j’ai en charge le développement commercial de l’activité ainsi que le suivi des consultants sur leurs missions (22 personnes à ce jour).

Mes taches au quotidien sont maintenant la prospection et les RDV commerciaux, le suivi de la réalisation des projets, l’évaluation annuelle des consultants et le recrutement des nouveaux.