Benoit (TSI : 2006-2008)

Lycée Loritz (Nancy), Bac STI-GE – ENSAM

J’ai intégré la prepa TSI après avoir passé brillamment mon baccalauréat STI électronique au lycée Henri Loritz a Nancy. J’avais toujours voulu être ingénieur et donc faire le combo classe prepa + école d’ingénieur mais une erreur d’orientation m’a amenée sur la mauvaise voie a l’issue de la seconde. Ainsi, en terminant ma terminale avec d’excellent résultats, j’ai postule à cette classe préparatoire atypique. Probablement le meilleur choix de ma vie !

La charge de travail était assez élevée mais nécessaire vis a vis du niveau des concours que l’on doit passer à la fin de ces deux années. La classe de SUP est plus ou moins difficile selon l’origine de chacun: ayant eu un prof de maths très exigeant en terminale, le différence de rythme était moins élevée pour moi que pour d’autres. Généralement il y a une véritable marche entre la terminale STI et la TSI, la première heure le montre bien: « Je suis M. X votre prof de maths, on va se voir 11h par semaine. Si vous n’aimez pas les maths, il ne fallait pas venir ici. » Les deux années se sont passées sans encombre. J’étais à l’internat qui quoi que l’on puisse dire nous a permis de nous entre aider les uns les autres à la fois pour les devoirs et les concours dans la bonne humeur. Si vous hésitez entre l’internat et un appartement choisissez l’internat, vous y trouverez des personnes sur qui compter.

Les concours étaient beaucoup moins stressants que je ne me l’imaginais: les écrits se passent à Metz ce qui est un véritable avantage, tandis que les oraux se font eux sur Paris. A l’issue des écris et surtout des oraux, j’ai obtenu les Arts et Métiers ParisTech dont je viens tout juste d’être diplômé après 2 années riches en émotions et en folklore (une particularité propre aux Arts). J’ai fait ma dernière année en Écosse à Heriot-Watt University grâce aux nombreux partenariats des Arts qui m’ont permis d’intégrer le MSc Energy. Une particularité de ce master était que je pouvais choisir bon nombre de mes cours; j’en ai donc profité pour suivre des cours de pétrole ainsi que de finance en plus des autres cours traditionnels comme les énergies renouvelables. Enfin, me voila aujourd’hui avec un diplôme d’ingénieur généraliste, un master en énergie et un certificat de finance, tout ça en cinq ans.

Mon but étant de travailler en temps qu’ingénieur pour un opérateur pétrolier j’ai décidé de continuer mes études avec un MSc Petroleum Engineering a l’Imperial College London. En temps normal les Frenchies vont plutôt à l’Institut Français du Petrole (IFP School) mais j’étais bien plus intéressé par une formation en Anglais et à l’étranger, ce qui convient mieux vu mon futur type de carrière.

Je me souviens que quelqu’un m’avait dit que je regretterais la rigueur de la prépa plus tard ce à quoi j’avais rigolé, mais avec le temps il est vrai que l’on ne retrouve plus cette rigueur (dans les calculs et la manière d’enseigner) que ce soit en France ou à l’étranger et cela manque parfois cruellement.

Voila pour ma petite histoire, je suis passé d’un bac Français moyen à une université du top 10 mondial qui rivalise avec Harvard et le MIT, tout ça grâce à la TSI. N’hésitez plus, foncez !

 

Nicolas (TSI : 2006-2008)

Lycée Condorcet (Schoeneck), Bac STI – INSA (Rennes) – Weisang

 Après avoir obtenu mon baccalauréat STI (Sciences et Technologies Industrielles) avec la mention assez-bien (note: 13,89) au Lycée Condorcet de Schoeneck en Moselle, j’ai intégré en septembre 2006 la CPGE TSI du Lycée Louis Vincent à Metz. Mon objectif était d’intégrer une grande école d’ingénieur, à savoir, l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA).

La rigueur, la quantité et la qualité de travail exigée en classe préparatoire étant loin d’être négligeable, ces deux années d’études n’ont pas été des plus faciles. Toutefois, malgré les difficultés auxquelles il a fallut faire face, j’ai su garder mon courage et je suis arrivé au bout en intégrant l’école de mon choix.

Après la prépa et les concours, j’ai donc été reçu en 2008 à l’INSA de Rennes dans la spécialité Systèmes et Réseaux de Communication qui permet, grâce à la formation aux technologies les plus récentes, de devenir un ingénieur généraliste des télécommunications avec une polyvalence en électronique, informatique, traitement du signal, techniques de transmission et réseaux de communication.

A la fin de ma deuxième année, j’ai décidé d’effectuer un semestre d’étude en Allemagne à la RWTH de Aachen grâce au programme Erasmus. Ces six mois à l’étranger (entre septembre 2010 et février 2011) ont été très enrichissants tant sur le plan culturel que linguistique.

Au bout de six mois et ayant réussi tout mes examens, j’ai effectué mon projet de fin d’étude (PFE) à la centrale Emile Huchet de Saint-Avold sur deux tranches de production d’électricité de type cycle combiné gaz de 400 MW chacune. Mon objectif était de développer et de mettre en place un système complémentaire de supervision des deux unités. Ce PFE s’est achevé avec succès et m’a permis de découvrir le monde du travail et plus particulièrement celui de l’industrie et de la production d’électricité.

En Octobre 2011, j’ai obtenu mon diplôme de l’INSA et j’ai été embauché par la société Weisang à Sankt-Ingbert en Allemagne. Notre activité principale consiste à développer un logiciel d’analyse de données industrielle (FlexPro). Le poste que j’occupe est celui de responsable de projet. Ces projets concernent des sociétés importantes comme par exemple Bosch, Siemens, Shell, Statoil, … et consistent en l’étude et l’installation d’équipements spécialisés dans l’acquisition de données à fréquence élevée (projet actuel : acquisition à 50 kHz) ainsi qu’au développement de modules complémentaires à FlexPro permettant la visualisation et l’analyse de ces importants volumes de données.

Mon travail est donc polyvalent avec du management de projet, de la technique et de la programmation informatique. Notre projet actuel me permet de voyager régulièrement en Norvège et de participer à l’étude d’un prototype de compresseur à gaz sous-marin pour le compte de Shell, Statoil et Aker Solutions. L’année prochaine, je passerai  quelques semaines sur des plateformes pétrolières.

Pour conclure, mes études n’ont pas été faciles mais elles m’ont permis d’acquérir de nombreuses connaissances, de développer ma polyvalence, mon autonomie et mon courage (notamment en prépa) qui sont aujourd’hui des atouts dans mon travail.

Stéphane (TSI : 2006-2008)

Bac STI-GE – ENSIAME – PSA

J’ai obtenu le bac STI génie électrotechnique en 2006 avec la mention bien.
Je me rappelle à cette époque j’hésitais à me lancer dans cette aventure pensant que je n’avais pas forcément les capacités pour réussir. Convaincu par mon prof principal de terminale d’essayer la TSI et au pire de me réorienter vers un BTS, j’ai tenté l’expérience. Maintenant je suis content d’avoir suivi ce parcours.

La prépa s’est bien passée pour moi, en première année je me rappelle que la difficulté des cours a augmenté progressivement pour que tous le monde puissent accrocher le bon wagon. L’ambiance en classe était très bonne et tous le monde s’entraidait. Bien sûr la charge de travail est plus conséquente qu’en terminale, mais personnellement je m’arrangeais pour tout faire à l’internat la semaine et ainsi pouvoir souffler un peu le weekend.

En deuxième année la difficulté a un peu augmentée mais reste tout à fait gérable. Je garde un très bon souvenir de la TSI.

Concernant l’après TSI, j’ai passé uniquement le concours CCP à la suite duquel j’ai intégré l’école ENSIAME en section mécatronique. En école d’ingénieur tout change. Le rythme est moins élevé, les cours sont plus concrets et les fêtes beaucoup plus fréquentes ;). Néanmoins il faut continuer à travailler un minimum surtout à l’approche des partiels.

J’ai effectué mon premier stage aux Pays Bas dans un laboratoire de physique nucléaire (KVI) où j’ai développé et calibré un détecteur de particules Bêta (enfin la partie électronique et informatique). Ensuite en dernière année, j’ai développé un robot commandé par FPGA (Une petite vidéo montre son fonctionnement : http://www.youtube.com/watch?v=ZeYkffbFnSg). Enfin j’ai réalisé mon stage de fin d’études chez PSA sur le site de La Garenne Colombes, où mon objectif était d’élaborer des règles de conception permettant d’optimiser le fonctionnement des lois de commande actionneurs.

Je viens d’obtenir mon diplôme d’ingénieur et j’ai signé début septembre un CDI chez PSA mais cette fois ci sur le site de Sochaux. Je suis chargé de développement et de validation d’éléments mécatroniques ( ouvrants motorisés, sièges motorisés etc …)

Si je peux vous donner un conseil, essayez la TSI ça vaut vraiment le coup. Et surtout ne négligez pas votre anglais, ça sera indispensable dans votre futur job quel qu’il soit.

Vincent (TSI : 2006-2008)

Bac STI-GM – ISMANS

J’ai passé un bac STI Génie Mécanique, et j’ai passé et réussi mes concours de prépa en Mai 2008.

Et bien, je suis très satisfait de la formation que j’ai reçue au cours de ces 2 années. Les professeurs ont fait le nécessaire pour qu’on passe tous les concours avec le plus de moyens possibles. Au passage, les profs de méca et d’élec doivent continuer à démystifier les concours centrale-supélec, qui ne sont pas uniquement à la portée des têtes de classe (je parle du premier par exemple). Il faut le tenter à tout prix, ça ne coûte pas grand chose, mais ça demande tout de même un minimum de travail (donc ne pas forcer la main non plus si c’est peine perdue). A mon sens, tout le monde peut le réussir en travaillant correctement.

Avec le recul, je trouve que j’ai travaillé dans une bonne ambiance, j’ai acquis des connaissances, pas toujours utiles pour la suite (mieux vaut trop que pas assez) mais cela m’a permis de me faciliter le travail à l’ISMANS (l’école d’ingénieur que j’ai intégrée après les concours), surtout pour la première année. J’ai compris que le travail d’une classe prépa n’était pas de fournir des connaissances (bien que la base fournie permet de mieux comprendre la suite et de faciliter l’apprentissage théorique), mais surtout d’obtenir un potentiel de travail plus important. Grâce à la prépa, j’ai pu travailler avec un rythme soutenu aux moments où j’en avais besoin, alors que sans, je n’aurais peut- être pas eu le courage de le faire.

En clair, je garde un très bon souvenir de la prépa TSI de Louis Vincent, et je conseille toute personne ayant un minimum de potentiel à tenter le coup.

Au passage, il faut remercier mon prof principal en Terminale (mon professeur de productique, en partie pratique) de ma part pour m’avoir poussé à faire cette prépa.

 Après des concours plutôt réussis, j’ai été grand admissible à l’ISMANS ainsi qu’admissible à l’ENSAM. Ce dernier me tentait de moins en moins à cause des problèmes de bizutage (toujours d’actualité parait-il). J’ai néanmoins passé les oraux que j’ai moyennement réussi. Le TIPE a été ma roue de secours, à mon insu (je ne comptais pas la dessus pour y arriver, mais je m’en suis bien sorti). Remerciez donc de ma part les profs de techno pour cela, car ils m’ont bien aidé pour la mise en forme notamment.

Finalement, j’ai donc été admis à l’ENSAM, mais j’ai refusé. L’ISMANS m’attirait  plus, car il mettait en avant la mécanique et les matériaux, alors que l’ENSAM n’avait, comme point fort, que la notoriété.

J’ai donc choisi l’ISMANS (Institut Supérieur et mécanique et matériaux avancés du MANS) et ne regrette en rien ce choix. C’est une école à taille humaine (environ 15 professeurs à temps plein pour 270 étudiants les 3 années confondues, sans compter les intervenants extérieurs), regroupant des professeurs doués et pédagogues, ainsi que des industriels invités pour nous fournir des cours plus proches  du monde industriel afin de concrétiser nos connaissances.

En fait, ça se déroule de cette manière : en 1ère année, on a beaucoup de cours théoriques (Maths pour l’ingénieur, équivalent à la première année de prépa, en moins poussé, Thermodynamique, physique du solide, RDM, polymère, base de la mécanique quantique …), quelques projets avec un encadrement très poussé pour nous apprendre les rudiments de la réflexion de ce type ainsi que nous apprendre certaines notions et logiciels (comme le projet d’ingénierie numérique nous apprenant à nous servir de MatLab pour faire de la programmation). Aucune spécialisation n’est effectuée à ce moment.

en 2ième année, on se spécialise (CMF pour Conception Matériau fonctionnel, concernant l’étude des matériaux à l’échelle nanoscopique, MCOP concernant l’étude et la modélisation de structures macroscopiques par élément fini, et G2CP pour Gestion de Cycle de Production concernant une formation plus générale, et beaucoup de management). J’ai choisi CMF, car cela m’intéressait  plus, et, encore une fois, je ne regrette pas mon choix. Par exemple, il y a les cours de mécanique quantique avancée, des bases de la modélisation moléculaire, des notions sur la physique de la matière (notion de diffusion, de mélange, réaction avec la lumière … etc), caractérisation des matériaux (savoir ce qu’est la RMN, savoir étudier un spectre UV-visible, connaître la spectrométrie infra-rouge, Raman, la STM, AFM … etc) … . Il y a toujours des cours communs (comme des notions sur les milieux continus, sorte d’extension de la RDM, la base sur les éléments finis, du management de projet …), et davantage de projets, réalisés de façon plus autonome (des projets de modélisation moléculaire notamment).

Enfin, la 3ième année, où l’on choisit  une dernière spécialisation (j’avais le choix entre modélisation moléculaire avancée et modélisation d’injection, j’ai choisi le premier), et cela influe sur la finition de nos études. Dans mon cas, je suis resté dans la théorie quasi pure (bien qu’il y ait  une utilisation pratique de ces outils), ce qui m’a facilité mes admissions dans la recherche, tandis que l’autre est plus pratique et facilite davantage l’insertion dans le monde industriel. Pour cette 3ième année, il y a beaucoup de projets, de manière davantage autonome, et le projet important, qui fait 6 mois, nommé PRIE (pour Projet de Recherche Industriel Encadré) qui compte pour 1/3 de la 3ième année à l’ISMANS (encore de la modélisation moléculaire, avec l’étude de la chimisorption d’une molécule de silane, sur une surface de silicium).

L’anglais est une langue très importante que l’on apprend au cours des 3 années. Au cours de ma formation CMF, j’ai pu constater par moi- même l’absolue nécessité de maîtriser cette langue. Mon niveau a beaucoup progressé depuis la prépa grâce à ces cours et aux nombreux articles scientifiques que j’ai pu lire. Au passage, je remercie le prof d’anglais pour ses conseils et les notions de bases d’anglais que j’ai pu avoir grâce à lui.

Il y a bien sûr aussi les stages, à la fin de chaque année. J’ai effectué mon premier au LMOPS (Laboratoire de Matériau et OPtoéléctronique des Systèmes) à Supèlec, pendant 6 semaines. Le second, à Kazan (en Russie, à 800 km à l’Est de Moscou) à l’université fédéral de Kazan, 2ième meilleure université de Russie pendant 7 semaines, avec un professeur très reconnu : M. Tayurskii, connu d’un des professeurs de l’ISMANS. Et le dernier à l’INERIS, à Creil au nord de Paris, pendant 6 mois. Tous trois étaient portés sur la recherche, entre étude de la biréfringence du niobate de lithium (LiNbO3) avec utilisation de spectroscope Raman, pour le premier, l’étude de l’interaction entre un atome d’hélium et un nanotube de carbone, par modélisation moléculaire, pour le deuxième, et l’étude sur la substitution de substances chimiques en utilisant l’approche structure-propriété inverse (appelé QSPR inverse) pour le dernier. Celui-ci a fait l’objet de la présentation permettant de valider la deuxième moitié de la 3ième année de mon cursus, ainsi que l’obtention du diplôme d’ingénieur, une sorte de Teuf géante avec de lourdes conséquences en cas d’échec.

Globalement, on peut dire que j’ai reçu une formation d’ ingénieur avec vocation de chercheur dans le domaine de la modélisation des matériaux à l’échelle moléculaire. J’ai tout de même eu des notions de management, de mécanique par élément fini, de gestion des risques … lors des cours du tronc commun, et donc des connaissances en ingénierie.

Après cela, j’ai postulé dans diverses entreprises et universités pour chercher une thèse dans le domaine de la modélisation moléculaire. J’ai alors trouvé un post au CEA, pour une thèse sur l’étude de la température de fusion des matériaux soumis à de fortes pressions (de l’ordre de plusieurs 100ène de bars, pouvant aller jusqu’à quelques milliers, d’où l’utilisation de la modélisation moléculaire). Je n’ai cependant pas entièrement validé mon diplôme, puisqu’il me reste à avoir 750 points au TOEIC (la dernière fois, j’ai fait 700), et j’espère que mon attestation de fin d’étude suffira pour le moment. Je vais tenter de passer à la session du 21 Décembre à Nancy, en espérant m’être amélioré suffisamment pour avoir au moins 750 points.

Après ma thèse, on me conseille un post-doctorat, qui consiste à faire d’autres recherches et à réaliser d’autres articles scientifiques que ceux réalisés durant la thèse, afin de compléter mon CV et avoir davantage de chances d’être embauché comme chercheur.

Encore après, si possible, être chercheur au CEA, sinon, ailleurs, peut-être même à l’étranger, notamment au Québec. Il paraîtrait que le domaine de la modélisation moléculaire en est à ces débuts et est en progression, et que le Québec est très demandeur à ce niveau là.

En conclusion, je suis très satisfait de mon parcours. La prépa TSI m’a permis de me rendre plus sûr de moi. Avant le Bac, je ne me doutais pas de ce que j’étais capable de faire. J’ai pu intégrer l’ISMANS grâce à cela. En fait, cette école est intégrable à partir d’un BTS également, mais en ayant fait ce parcours je ne suis pas certain que j’aurais osé entrer dans cette école. Par la suite, l’ISMANS m’a permit de me spécialiser dans la modélisation moléculaire (je crois bien que c’est la seule école à faire cela), et grâce à cela, des organismes comme le CEA, le CNRS ou encore l’IFP sont très attirés par mon CV (j’avais déjà postulé pour un stage au CEA, je n’ai même pas eu besoin de passer d’entretien, ils m’acceptaient déjà, peut-être aussi parce que peu de monde est intéressé par ce domaine, ce qui est une grande opportunité pour moi).

Je vous remercie de m’avoir demandé de témoigner. Je pense que mon expérience peut-être un bon exemple pour certains étudiants qui hésiteraient à entrer en classe prépa (surtout pour les timides, ou encore ceux qui veulent faire de la recherche et qui sont également intéressés par la mécanique).