Maxime (TSI : 1998-2001)

Lycée Louis de Cormontaigne (Metz), Bac STI-GE – Ecole polytechnique de Nantes

Je suis issu d’un BEP electrotech que j’ai passé au lycée cormontaigne, j’ai découvert une voie qui me plaisait et je suis donc allé normalement en première d’adapt dans ce même lycée. J’ai obtenu mon bac avec mention TB en 1997. J’ai intégré la prépa à Louis Vincent pour finir Ingénieur plutôt que technicien.

L’arrivée en prépa n’a pas eu de grands « effets » sur moi, j’étais préparé à avoir de mauvais résultats au début et j’ai assez vite compris l’échelle des notes. D’ailleurs tout le monde est dans la même galère.

Je garde un bon souvenir de mes 3 années (et oui j’ai fait 5/2!!) J’ai choisi une école sur dossier, il s’agit de l’école polytechnique de l’université de Nantes. Après mon diplôme, j’ai trouvé facilement un travail dans le coin. J’ai changé depuis je travail dans une petite entreprise qui fait de la machine spéciale pour l’automobile au Luxembourg.

Christelle (TSI : 1999-2001)

Lycée Louis Vincent, Bac STL Optique – Faculté – Enseignante

Je suis issue d’un bac STL optique obtenu avec mention TB. Je l’ai passé au lycée Louis Vincent d’ailleurs et c’est La prof de Français qui à l’époque m’a conseillé d’entrer en prépa au lycée. Je ne savais même pas qu’elle existait!!

J’étais une élève un peu fainéante (d’où le choix d’une voie technologique plutôt qu’une S) mais qui avait des facilités en particulier en sciences. Arrivée en prépa, j’ai été déroutée par le fait que nous avions tous un bon niveau et pour moi qui avait l’habitude d’être première sans aucun effort, le retour à la réalité fut déconcertant. Surtout dans certaines matières, j’ai des souvenirs de cours de Méca où mes dessins étaient plus artistiques que réalistes… 
Merci de ne jamais s’être ouvertement moqué!!! 

Néanmoins, les enseignants n’ont jamais été cassants ou méchants comme on peut l’entendre à la télévision, c’est une prépa à part où l’entraide existe …
Je revois régulièrement des anciens avec qui on a gardé contact!!! Et des anciens profs aussi!! Passer 2 ans avec les mêmes personnes et cela 40h par semaine ça crée des liens!! Que dire d’autre, que oui c’est plus difficile et plus exigeant qu’un BTS mais cela on en a tous conscience en arrivant en prépa.

Pour les concours j’ai été admise en 3/2 à l’ensem. Mais par choix j’ai préféré aller à la fac, je souhaitais faire de la chimie… Et malheureusement aucune école ne m’acceptait avec ce cursus particulier.

Je suis donc retournée 2 ans à la fac et au jour d’aujourd’hui je suis prof de sciences. Après la prépa , la fac c’est de la rigolade, le niveau de ma maitrise de physique est je pense moins poussé que le niveau que j’avais en sortant de prépa… 
Je garde un excellent souvenir de ces 2 ans en prépa, j’y ai d’ailleurs rencontré mon mari qui lui est ingénieur. 

Anne (TSI : 1996-1998)

BAC STL optique – Faculté – Physicienne médicale

Avec le recul, je me souviens toujours de 2 années très intenses et difficiles mais elles m’ont permis d’avoir un bon bagage malgré tout. 

Plus que tout, comme je ne me suis pas dirigée vers une carrière d’ingénieur, elles m’ont appris à me concentrer sur un travail, à m’organiser et à savoir travailler. Une fois la peur des colles passée, j’ai appris à avoir une mauvaise note mais sortir de colle en ayant compris quelque chose ; J’ai un bon souvenir de l’ambiance de la classe et de nos rapports avec les enseignants. Merci encore pour votre patience d’ailleurs… ;

Pour mon parcours professionnel c’est un peu de bazar… après les 2 ans de prépa, je suis allée à la faculté de science, j’ai passé une maitrise de physique fondamentale. Je suis allée ensuite à Paris faire un DEA de radiobiologie ainsi qu’une thèse de radiobiologie. J’ai travaillé ensuite 2 ans dans la recherche en tant qu’enseignant chercheur, un an à Metz où je travaillais sur la double ionisation en couche interne des molécules de l’eau (sujet très intéressant par ailleurs), puis un an à Nancy où je travaillais sur un sujet en chimie… ce n’était pas du tout mon domaine… n’ayant pas de possibilité de poste dans ma branche, j’ai repris mes études en master 2 dans la physique médicale à Lyon. 

J’ai passé mon Diplôme de qualification en physique radiologique et médicale à Paris, stage d’un an à Caen. Et je travaille actuellement au Centre François Baclesse (centre de radiothérapie) à Esch sur Alzette au Luxembourg en tant que physicienne médicale. Mon travail consiste entre autre à assurer que les appareils de traitement par radiothérapie externe délivrent la dose prescrite par un radiothérapeute en mettant en place un contrôle de qualité des machines.

Nous modélisons les machines dans des systèmes de planification de traitement pour permettre un traitement personnalisé aux patients et nous préparerons, avec les dosimétristes, les traitements des patients (balistique de faisceau, énergie nécessaire…). C’est un travail passionnant!

Voila, après plusieurs essais j’ai trouvé ma voie!

Florian (TSI : 2007-2009)

Lycée Boutet de Monvel (Lunéville), Bac STI-GE – ENSAM

 Pour ma part je viens d’un bac STI électrotechnique au Lycée Boutet de Monvel à Lunéville, j’ai intégré la prépa TSI, promo 2007-2009 pour entrer à l’école des Arts et Métiers (ENSAM) où je suis actuellement en  dernière année.

Avec le recul, la prepa c’est 2 années (ou 3) assez dures à passer pour ensuite bien profiter de la vie étudiante en école d’ing. Il ne faut pas non plus croire qu’en prépa tu vas forcément bosser très dur, ça dépend des personnes, tu peux y arriver sans trop bosser ou au contraire te planter en bossant beaucoup, il faut de toute façon être motivé.
En tout les cas une fois la prepa terminée, les cours sont plus intéressants, tu étudies des trucs plus concrets ce qui n’est pas le cas dans les prépas, très théoriques, et tu te retrouves finalement au même niveau que ceux qui ont fait un bac S.

Il est également possible d’intégrer des écoles d’ing après un iut mais tu n’auras pas forcément la possibilité d’intégrer des grandes écoles comme en prépa TSI ni autant de choix d’écoles possible.

Mickaël (TSI : 2008-2010)

Lycée Mendès France (Epinal), Bac STI-GMat – Faculté

Je proviens d’un BAC STI Génie des Matériaux au lycée Pierre Mendès France à Epinal. J’ai intégré ma première année de prépa TSI au début de l’année scolaire 2008-2009. J’ai choisi tout particulièrement la prépa car je ne savais pas trop dans quoi me spécialiser… Je suis donc resté dans la filière générale.

Je dois dire que lorsqu’on passe d’un bac technologique à la prépa TSI, le rythme de travail est beaucoup plus sévère ! Mais ce mode de travail nous forme à être plus productif en un temps moins important qu’au lycée, etc… Mais avec du recul, ça m’a beaucoup apporté pour mes études aujourd’hui, je m’en sors mieux et j’arrive à être plus efficace en cours-TDs et en TPs…

Je n’ai pas obtenu d’école, j’ai continué en Faculté des Sciences à Vandoeuvre-Les-Nancy directement en 3ème année de licence du Génie Civil. J’ai suivi des cours de mécanique (des structures, d’analyse des structures et de la stabilité des structures pour des bâtiments (essentiellement des calculs de moments, de flèches, etc…), du solide, des milieux continus, des sols et des fluides), de matériaux (métalliques, organiques,…). Là, je suis actuellement en 1ère année de Master en Génie Civil, on y retrouve une grande majorité des cours en 3éme année de licence… On étudie aussi sur des logiciels informatiques tels que ABACUS, MAPLE, FLUENT et ROBOT.

Actuellement, je n’ai pas encore d’idées précises sur mon avenir professionnel… Mais je pense plus m’orienter dans le domaine des matériaux, notamment la conception, enfin ça reste encore en suspend!

Jessy (TSI : 2008-2010)

Bac STI-GE – Centrale (Nantes)

J’ai intégré les classes Prépa après un bac STI génie électrotechnique. Ce qui m’a poussé à faire ce choix se sont mes professeurs qui me l’ont conseillé. Je voulais intégrer un école d’ingénieurs mais je ne savais pas laquelle, j’ai appris que les classes prépa nous laissaient un grand nombre de possibilité de poursuivre ses études d’ingénieur ou autre. Pour réussir il faut, comme pour tout, un minimum de travail. Pour ma part, j’ai réussi à intégrer, par défaut l’Ecole Centrale de Nantes, personnellement je voulais intégrer l’INSA à Lyon mais ils ont refusé mon dossier. J’ai donc seulement passé le concours centrale-supélec. 
Aujourd’hui je suis donc en deuxième année à l’Ecole Centrale de Nantes où je suis une formation en alternance, je suis apprenti à EDF. Cette formation, qui dure 3 ans comme pour une formation classique post-prépa, me convient bien car elle me laisse une certaine autonomie et me permettra d’obtenir le même diplôme que les autres élèves, qui suivent une formation « classique », sauf que j’aurai acquis 3 ans d’expérience dans le monde du travail.
Avec le recul, je peux dire que les classes prépa m’ont beaucoup apporté, je suis content d’avoir fait ce choix, et même si je n’ai pas intégré l’école que je voulais au départ, il toujours une autre possibilité.

Mathieu (TSI : 2007-2009)

Lycée Louis de Cormontaigne (Metz), Bac STI-GE – ENSAM

Après avoir fait un BEP Électrotechnique, j’ai intégré une première d’adaptation pour revenir en filière générale, en BAC STI Électrotechnique, au lycée Louis de Cormontaigne à Metz. Je suis entré en Prépa TSI à Louis Vincent en Septembre 2007.

Venant, à la base, d’une filière technologique, la prépa TSI fut une très bonne formation. En effet, elle fournit des enseignements parfaitement adaptés aux élèves venant de STI, tout en assurant les connaissances nécessaires à la réussite des concours CCP et Centrale-Supelec. La charge de travail est non négligeable, mais la formation est intéressante. C’est en TSI que j’ai pour la première fois eu l’impression de dépasser la relation frigide Enseignant/Élève, dès le début, on nous fait comprendre que la réussite ne tient qu’à nous, mais que les professeurs sont là quelle que soit la demande. Cela incite à s’investir vraiment, et cette relation d’échange instaure une bonne ambiance de travail. En TSI ce ne sont plus les profs qui courent après les élèves pour avoir des résultats, mais l’inverse. La prépa restera pour moi les deux années les plus productives, pédagogiquement parlant, de ma scolarité.

A l’issue des concours, j’ai décroché les Arts et Métiers Paristech (ENSAM), 6ème école d’ingénieur de France ! Cette école, à dominante mécanique, dispense une formation cependant très généraliste. Elle offre une ouverture sur tous les domaines (Bureau d’études, gestion de projet, management, audit, production, finance, etc…)

En plus d’une formation solide, cette école offre de nombreux doubles-diplomes (HEC, GeorgiaTech, Berkeley, etc…) ainsi qu’un panel de cursus à l’étranger. Pour vous faire une idée des possibilités, je vous invite à regarder cette vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=fuJYFAO68QQ   
Les étudiants de la promotion 2009 de l’ENSAM d’Aix en Provence se sont retrouvés éparpillés aux 4 coins du monde pour réaliser leur stage assistant ingénieur. En plus de la très bonne formation scolaire, cette école apporte un vrai plus sur le domaine social et relationnel, un grand point fort des jeunes diplômés de notre école, qui fait la différence auprès des entreprises.

Durant ma formation, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs stages en entreprise. J’ai choisi un cursus décalé, qui me permet de faire un stage plus long (entre la 2ème et 3ème année). Je reprend donc les cours en Février 2012 (l’année est décalée d’un semestre). Je sors actuellement d’un stage de 6 mois chez SPIE Oil & gas Services, un des plus grands groupes d’électricité français, à la suite duquel, j’ai signé un CDD pour le mois de Janvier. J’y assure le poste d’assistant chef de projet, sur Kizomba Satellites, un FPSO en Angola, où j’ai passé plus de 9 semaines, période très intéressante et très formatrice.
J’y ai aussi décroché mon Projet de Fin d’Étude, projet qui s’étend sur toute la 3ème année.
J’aurai donc, à ma sortie d’école, passé près de 20 mois dans cette entreprise.

Je pense continuer dans le domaine de l’Oil & Gas, si possible dans le chantier (superviseur sur plateforme, responsable chantier, etc…)

Les Arts et Métiers m’ont permis d’expérimenter plusieurs domaines, afin de choisir ma voie. Cette école est très intéressante lorsqu’on n’est pas fixé sur son projet professionnel, car elle ne ferme aucune porte.

Andrea (TSI : 2005-2007)

Bac STI-GM – ENSIAME – Armée de Terre

Mon parcours est pour le moins atypique étant donné qu’à l’heure actuelle, je suis militaire ! 

Je vous explique : 

Je suis issue d’un BAC STI Génie mécanique obtenu en juin 2005, j’ai intégré la TSI de Metz à l’issue en septembre 2005.

J’y ai fait mes 2 années de préparation, tout s’est très bien passé, une bonne cohésion entre les étudiants et une bonne ambiance, ce qui nous aidait à travailler en groupe, notamment à préparer les oraux des examens des écoles. Je n’étais pas à l’aise dans toutes les matières, ( notamment en physique et en electrotech ! ) mais on venait tous d’horizons différents et on apportait notre pierre au travail commun. 

On s’entraidait entre mécanos, physiciens, et électriciens. 

Je garde une impression très forte de mon passage en TSI, unique étudiante entre autre chose ! Je me suis bien immergée parmi mes camarades de promos. C’est précisément à cette période de mon cursus que j’ai « appris à travailler », à organiser et synthétiser mon travail, à prendre la parole pour intervenir et défendre mes opinions, à exploiter un sujet en groupe, rassembler des idées et les présenter. Cela m’aide énormément dans ma vie de tous les jours et me donne de l’assurance dans mon emploi.

J’ai par la suite intégré l’ENSIAME (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique Automatique Mécanique Energétique) et Electronique située à Valenciennes. Les premiers mois étaient la suite directe de notre prépa TSI, à l’aise en Mécanique essentiellement, j’ai du pourtant m’accrocher en maths et en informatique, car beaucoup venaient de prépa générale, nous n’étions qu’une quinzaine de TSI sur toute la promo. 

Nous étions partis de Metz avec 6 camarades pour intégrer cette école, on s’est serré les coudes. 

Mais passés les partiels de Noël, ce fut la désillusion, une énorme douche froide pour moi. Mes résultats ne suivaient plus, sans parler de ma motivation à exercer chaque jour dans des matières qui ne m’intéressaient plus. J’ai réalisé que le métier ne me convenait pas, et que je n’aurais jamais plus le côté pratique de la mécanique que je voulais à tout prix garder dans mon emploi d’ingénieur. 

J’ai vite rebondie car il me fallait prendre une décision, pas question de rentrer à Metz les mains vides. Je me suis donc fiée à mon second projet, et je suis repartie de zéro : je suis rentrée à l’armée. 

J’ai passé l’examen d’entrée, j’ai intégré l’ENSOA de Saint Maixent, l’école nationale des sous-officiers d’active pour y apprendre le métier des armes et beaucoup sur moi-même. D’autres valeurs qui venaient compléter celles de la TSI. J’ai commencé simple soldat au début, je suis ressortie sergent 8 mois plus tard.

J’ai ensuite intégré l’ ESAM, l’école supérieure d’application du matériel, j’ai travaillé dur et j’ai utilisé toutes mes ressources de TSI pour apprendre toujours plus sur mon futur métier avec les mêmes méthodes de travail qui m’ont servi en prépa. Cela m’a valu de sortir la tête haute de cette école, à défaut d’obtenir mon diplôme d’ingénieur, j’y ai obtenu le brevet aéronautique qui fait ma fierté aujourd’hui et me permet d’exercer dans l’armée en tant que mécanicien qualifié cellule et moteur sur aéronefs. J’ai intégré le 5e régiment d’helicoptères de combat basé à Pau en travaillant sur des hélicoptères d’ancienne génération (Puma). Mon travail consiste au quotidien à entretenir et  faire des réparations sur hélicoptère pour rendre la machine disponible au plus vite, ainsi qu’à la préparer au vol, en faisant contrôles et guidage au sol. 

Je suis toujours mécanicienne au jour d’aujourd’hui, basée près de Draguignan, je viens de passer sur une nouvelle génération d’hélicoptères avec plus d’électronique et une documentation exclusivement anglaise, le dernier projet de l’Aviation Légère de l’armée de terre : le NH90.

Quand je fais le bilan de ma jeune carrière, je peux vous dire que je suis épanouie dans mon métier, j’ai pas mal bougé en 3 ans d’armée, je suis devenue complétement autonome et responsable, je compte bien passer chef d’équipe d’ici 2 ans pour m’accomplir pleinement. Ce métier m’a permis de me réaliser et je ne regrette pas mon choix, d’autant que cette décision m’a amenée à rencontrer mon mari.

Voilà donc pourquoi mon parcours n’est pas commun à mes camarades de promos, à présent ingénieurs. 

Le message que je veux apporter dans mon témoignage, c’est qu’on est libre de choisir à chaque moment la voie qu’on veut prendre du moment que l’on a les cartes en mains. La TSI m’a donné toutes les cartes, et je m’en suis servi pour rebondir dans une autre voie. Notre façon de travailler, on la conserve toute notre carrière. Et surtout ne négligez pas la langue anglaise ! C’est mon outil chaque jour et le TOEIC m’a permis de valider ma formation.

 Je souhaite bon courage aux jeunes gens de la TSI, cette voie est difficile mais on y apprend tout ! Ce fut 2 années difficiles mais extrêmement utiles par la suite.

Xavier (TSI : 1996-1999)

Lycée J.Daubié (Rombas), Bac STI-GM – ENSAIT – Centre de recherches

J’ai passé un BAC STI Génie Mécanique option A au Lycée Julie Daubié de Rombas en 1996
Je garde un excellent souvenir de la TSI, j’y trouvais l’ambiance conviviale avec les profs et entre les élèves. L’esprit de compétition n’était pas très présent, et il y avait une bonne entraide. Les débuts ont été difficiles, car les différences de niveau entre les différents Bac étaient importantes. Exemple en Physique-Chimie pour moi, et en Méca et Elec pour les autres. Mais finalement au bout de quelques mois, les choses s’étaient stabilisées. Je me souviens encore des nombreux fous-rires avec mes collègues qui venait de la même terminale que moi !!! 

J’ai intégré l’ENSAIT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles) en 5/2, alors que j’avais réussi les écrits du CCP (Concours Commun Polytechnique), mais les oraux (surtout en Maths et TIPE) m’ont tués. J’étais reçu également à l’ENI de Tours et une école de statistiques à Clermont Ferrand. J’ai préféré le Nord et Roubaix.

En parallèle avec ma troisième année d’ingénieur, j’ai passé un DEA d’Automatique Informatique Industrielle à l’Ecole Centrale de Lille que j’ai eu avec mention. (Je n’en reviens toujours pas, lol).

J’ai effectué pendant mes études un stage de 4 mois en Tunisie, et deux stages de 3 et 6 mois au centre de recherche d’EADS. Cela a été l’occasion de travailler dans l’aéronautique qui m’a toujours passionné.

Ensuite à l’issue de mon diplôme d’ingé, j’ai travaillé pendant 18 mois comme ingénieur de recherche dans un incubateur de projets innovants, où j’ai développé une combinaison de sauvetage en mer (qui intègre des systèmes de localisation et de communication embarqués). Ensuite j’ai intégré un centre de recherche Belge, où j’occupe la fonction de conseiller technologique depuis novembre 2006. Je m’occupe principalement des relations commerciales entre nos clients et nos laboratoires, dans les secteurs textile, environnement et emballage. Je visite beaucoup d’entreprises en France et au Benelux et je participe aussi à la bonne gestion de projets européens avec le BENELUX, l’Allemagne et l’Autriche.

Parallèlement à ces activités, je suis membre du CA de l’ENSAIT, en tant que Président de l’association des Ingénieurs de l’Ecole qui compte 3300 membres dans 44 pays. Cela est très enrichissant.